Le 10 août 1792, la Convention interdit le port de la perruque au nom de l'égalité des apparences. On assiste alors au retour des coiffures à l'antique: cheveux courts ou mi-longs à l'imitation des bustes romains. Les coiffures à la Titus, à la Brutus ou à la Caracalla sont alors à la mode.
Ces coiffures font l'objet de débats et des textes dénonçant ces modes paraissent. Le plus connu est Anti-Titus ou la Critique de la Mode des Cheveux Coupés pour les Femmes paru en 1809 sous la plume de Rothe de Nugent chez P. Mongie l'aîné. L'ouvrage a d'ailleurs été réédité en 1813 par l'éditeur F. Schoell sous le titre Anti-Titus ou Remarques Critiques sur la Coiffure des Femmes au XIXe Siècle.
Beaucoup moins connu est la brochure de la fin du dix-huitième siècle intitulé Critique de la Coiffure à la Titus pour les Femmes dont l'auteur est identifié par ses initiales C.M.P.H. Le document s'ouvre sur la citation du Cardinal de Bernis:
"La Mode est un tyran, des mortels respecté,
Digne enfant du dégoût et de la nouveauté".